Redonnez espoir aux mères en situation difficile
Venez en aide à des femmes dans le besoin
Découvrez l'AFOA
L'Association pour le traitement des Fistules Obstétricales en Afrique est une association à but non-lucratif (loi de 1901) fondée en 2000.
Notre mission
Qui sommes-nous ?
L'AFOA est composée d'une dizaine de membres, essentiellement chirurgiens urologues, gynécologues, 2 anesthésistes et une aide opératoire. Notre objectif est d'opérer les femmes souffrant de complications sévères d'accouchements, pour l'essentiel des fistules vésico-vaginales voire rectales entraînant des pertes d'urines permanentes et de prolapsus sévères. Les praticiens partent en mission soit au nom de l'AFOA soit en se mettant à la disposition d'autres associations (Ordre de Malte, MMS...).
Le recrutement des patientes est effectué en amont par des associations locales qui vont dans les villages les plus reculés pour informer la population et se charger de leur transfert vers l'hôpital et de leur hébergement.
Taux de succès de
...parfois au prix de deux voire trois opérations. Si les dégâts sont trop sévères, notamment en cas de destruction du système sphinctérien et de l'urètre, le succès ne peut être garanti.
Une association à échelle continentale
Les pays dans lesquels nous intervenons
Togo
Côte d'Ivoire
Guinée
Mauritanie
Madagascar
Les missions se déroulent dans plusieurs pays d'Afrique, tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, Madagascar, etc. Certain pays, tels que le Mali, le Burkina Faso et le nord du Bénin, sont actuellement à éviter en raison de la sécurité. Au Togo, les missions se déroulent à l'hôpital d'Afagnan, petite bourgade rurale située à 80 km de Lomé, près de la frontière avec le Bénin, géré par la congrégation de Saint Jean de Dieu.
L'hôpital comporte plusieurs services, tels que la chirurgie générale, la gynécologie, l'orthopédie, les urgences, la pédiatrie, etc., et dispose d'une salle d'opération, parfois d'une deuxième en fonction de l'activité du bloc.
Groupe de femmes qui seront opérées en cours de mission (Togo, Octobre 2022)
Nous effectuons deux missions de deux semaines par an (sauf période Covid-19). Les missions sont financées par la congrégation de Saint Jean de Dieu pour la prise en charge des patientes et par l'AFOA pour l'achat d'instruments chirurgicaux et de consommables. Nous prenons personnellement en charge nos frais de transport et de visa. Les patientes sont gérées par l'association WILDAF pour leur acheminement et leur hébergement avant et après l'hospitalisation, parfois de plus de 500 km.
Après notre départ, le suivi est assuré par Soeur Simona, chirurgienne chef du service de chirurgie de l'hôpital, et ses infirmières. Nous entretenons également une correspondance régulière avec elles pour suivre l'évolution des patientes et apporter notre soutien.
L'AFOA travaille également en étroite collaboration avec d'autres associations telles que WILDAF, l'Ordre de Malte et MMS pour améliorer la prise en charge des patientes et garantir un suivi de qualité.
À venir
Événements et missions
Récital de Jean-Paul Guy
Faites connaissance avec nos bénévoles
Ceux qui permettent à l'AFOA d'exister
Notre travail est passionnant et gratifiant, car nous pouvons aider ces femmes à retrouver une vie normale et à échapper à la stigmatisation sociale causée par la fistule obstétricale.
Nous sommes fiers de faire partie de cette mission et de contribuer à une cause noble.
Jean-Marie Colas
Président - Chirurgien urologue
Jérôme Blanchot
Vice-Président - Gynécologue
Claude Schoenahl
Secrétaire - Chirurgien urologue
Claude Mignaval
Trésorier - Anesthésiste
Paule Gabriel
Anesthésiste
Doris Schmitt
Instrumentiste
Jean-Marie Colas
Président - Chirurgien urologue
Jérôme Blanchot
Vice-Président - Gynécologue
Claude Schoenahl
Secrétaire - Chirurgien urologue
Claude Mignaval
Trésorier - Anesthésiste
Paule Gabriel
Anesthésiste
Doris Schmitt
Instrumentiste
Jean-Marie Colas
Le mot du Président
Il y a 3000 ans, elle existait déjà, retrouvée chez des momies égyptiennes. Présente chez nous il y a 100 ans, elle a disparu du Maghreb il y a 30 ans. La fistule obstétricale est encore courante en Afrique subsaharienne (1 million ?). C'est un fléau qui touche les jeunes femmes rescapées d'un accouchement (souvent le premier) mal accompagné au terme d'une grossesse non surveillée. Un travail prolongé souvent sur plusieurs jours aboutit à la mort de l'enfant qui, bloqué dans le bassin, provoque une compression prolongée, puis une nécrose des tissus...
Il y a 3000 ans, elle existait déjà, retrouvée chez des momies égyptiennes. Présente chez nous il y a 100 ans, elle a disparu du Maghreb il y a 30 ans. La fistule obstétricale est encore courante en Afrique subsaharienne (1 million ?). C'est un fléau qui touche les jeunes femmes rescapées d'un accouchement (souvent le premier) mal accompagné au terme d'une grossesse non surveillée. Un travail prolongé souvent sur plusieurs jours aboutit à la mort de l'enfant qui, bloqué dans le bassin, provoque une compression prolongée, puis une nécrose des tissus. Ceci aboutit finalement à un trou faisant communiquer vessie ou rectum, ou parfois les deux, avec le vagin. Il s'ensuit une incontinence urinaire et fécale complète et permanente. La femme qui sent mauvais devient exclue de sa famille et de son village. Pauvre, désespérée, souvent suicidaire, ne comprenant pas ce qui lui arrive, jugée comme fautive, elle désespère de s'en sortir.
Les causes en sont la pauvreté, l'inculture et un système sanitaire déficient, n'offrant pas au moment opportun la césarienne qui peut sauver la mère et l'enfant. Seul un traitement chirurgical peut les réparer, en une ou plusieurs fois. C'est ce combat dans lequel je me suis engagé depuis 1993, au départ avec MDM, puis au travers plusieurs ONG concernées par ce problème. En 2000, j'ai créé cette association loi 1901 AFOA, qui jusqu'à présent a participé à plus de 40 missions de traitement des femmes porteuses de fistules et à la formation de chirurgiens locaux qui prennent progressivement le relais. Formée d'urologues et de gynécologues, nous sommes intervenus dans plus de 15 pays africains francophones. Nous y apportons notre expertise, nos capacités de transmission par compagnonnage et notre soutien en matériel, dans la mesure de nos moyens. Les soutiens d'organismes onusiens sont insuffisants par rapport aux besoins et malheureusement trop faiblement ciblés sur la chirurgie, pourtant seule solution capable de réhabiliter ces femmes et de leur redonner dignité, et de permettre leur réinsertion familiale et sociale.
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